« Non seulement j’avais besoin de pardonner à ma mère biologique pour qu’elle puisse guérir, mais j’ai appris que je n’étais pas seule, que la personne qui avait été touchée par l’avortement était quelqu’un comme moi et quelqu’un comme vous. »
Claire Culwell, activiste pro-vie américaine, était l’invitée d’un podcast pour témoigner de l’histoire de sa naissance. Cette militante a survécu à l’avortement qui a mis fin à la vie de sa soeur jumelle. Mais ce n’est que quand elle a vu sa mère biologique pour la première fois que Claire a découvert toute cette histoire.
Quand Claire parle de la rencontre avec sa mère, elle parle d’un jour révélateur.
« Ce jour-là, alors que je regardais dans les yeux de ma mère biologique en voyant ses larmes en voyant ce que l’avortement lui avait fait, j’ai choisi de pardonner à ma première mère. Et je lui ai demandé si je pouvais partager cette histoire avec les gens parce que je savais que les empreintes digitales de Dieu étaient partout. Je savais qu’il y avait quelque chose de puissant chez une survivante d’un avortement. »
C’est cette histoire que Claire raconte dans ce podcast.
Sa mère n’avait que 13 ans quand elle est tombée enceinte de jumelles. Au cours du cinquième mois de grossesse, elle subit un avortement tardif au cours duquel un des foetus survit. Un deuxième avortement tardif ne sera pas possible.
Claire naîtra quelques mois plus tard. Elle sera adoptée par une famille chrétienne et ne connaîtra rien de cette histoire jusqu’à ce qu’elle rencontre à nouveau sa mère biologique.
« Non seulement j’avais besoin de pardonner à ma mère biologique pour qu’elle puisse guérir, mais j’ai appris que je n’étais pas seule, que la personne qui avait été touchée par l’avortement était quelqu’un comme moi et quelqu’un comme vous. »
Un jour, alors que Claire témoigne de son histoire, et que sa mère biologique fait partie de l’assistance, elle l’invite à monter sur l’estrade.
« Je l’ai amenée sur scène et nous avons pleuré. Je l’ai présentée aux gens pour la première fois et elle a saisi ma main et nous les avons soulevées ensemble. J’adore ce moment parce que c’était comme une victoire. La victoire sur ce qui nous est arrivé, la victoire sur ce que l’avortement a essayé de nous faire, a essayé de nous prendre. »
Et cette victoire revient à Dieu selon cette militante pro-vie :
« Dieu a vraiment transformé quelque chose qui a été fait pour le mal - pour mon mal, pour prendre ma vie, pour démembrer mon jumeau, pour blesser ma mère biologique. Il a pris ce mal et Il l’a transformé en quelque chose de bien. »
Ce jour-là, Claire a fait le choix de pardonner à sa mère biologique.
« Je choisis de pardonner, et je choisis de me concentrer sur le bien et l’espoir de l’histoire. »
M.C.